Avec le printemps certains d’entre nous vont souffrir plus sévèrement des effets des allergies aux pollens que d’autres. Ils se poseront alors certainement la question suivante : « suis-je allergique au pollen et comment savoir si je suis allergique au pollen ? ». De plus, la question du protocole du test survient également : « comment se déroule un test d’allergie ? »
Les yeux qui grattent, de nombreux éternuements et un nez qui coule nous alertent que nous souffrons peut-être d’un rhume des foins ou plus exactement d’une allergie au pollen. Mais « peut-être » n’est pas une garantie. Alors comment savoir et le dépister ? Pour cela, il existe différents moyens comme des tests d’allergie au pollen, une prise de sang et un test cutané qui utilise le prick. C’est le procédé le plus couramment utilisé qui permet de voir ou non les symptômes en présence de l'allergène.
Qu’est-ce qu’une allergie au pollen ?
Tout d’abord il est utile de rappeler ce qu’est le pollen et pourquoi devient-on allergique. Au printemps, les arbres et graminées émettent du pollen destiné à se féconder pour ensuite se fixer en terre et perpétuer l’espèce. Ces pollens sont transportés par le vent, contrairement aux abeilles qui vont de fleur en fleur, et saturent l’atmosphère par milliers au moment le plus propice de la saison. Ceci démarre début avril pour les arbres et en juillet-août pour les graminées.
Il est donc aisé d’imaginer que nous sommes exposés à ces milliers de pollens et que nous en respirons en grande quantité. Ceci peut déclencher des réactions plus ou moins sévères chez certains sujets. Rappelons que 20 à 30 % des Français souffrent de rhume des foins dès le début du printemps. Il s’avère donc pertinent de passer des tests pour déterminer exactement l’origine et la gravité des symptômes.
Test d'allergie au pollen : où se faire depister ?
Il est possible d’effectuer un test d’allergie pollen en pharmacie, chez son médecin traitant ou auprès d’un spécialiste allergologue. On procède à des tests sanguins et cutanés qui sont ensuite analysés. Un test sanguin de dépistage est d’abord effectué. Si celui-ci se révèle positif, on effectue ensuite à un test complémentaire plus précis afin de déterminer l’origine exacte de l’allergie.
En cas d’allergie avérée, le médecin peut vous conseiller une consultation chez un allergologue où le spécialiste procédera à des tests cutanés qui identifieront les allergènes impliqués. (1)
Résultat et interprétation du test d’allergie au pollen
Afin d’effectuer un bilan allergologique précis, il est donc impératif de faire un test précis qui consiste en une prise sang allergie ou un test cutané, puis d’en faire l’interprétation.
La prise de sang pour test pollen
Le test des IgE (Immunoglobuline E) détecte des anticorps appelés IgE et se réalise grâce à une prise sang. Ces anticorps sont produits en présence d’un corps étranger perçu comme une attaque sur le système et qui cause une réaction allergique. C’est ce qu’on appelle un allergène. L’analyse de l’échantillon révélera la présence de ces anticorps et donc d’une allergie soupçonnée.
Le test cutané pour test pollen
Le bilan allergologique à lecture immédiate (c’est-à-dire le prick test) consiste à appliquer des extraits d’allergènes que l’on respire normalement dans l’atmosphère comme le pollen. Le spécialiste allergologue le fait pénétrer sous la peau par une petite griffure située le plus souvent sur l’avant-bras.
Attention : si vous avez l’intention de vous soumettre à un test d’allergie au pollen et que vous prenez des antihistaminiques, c’est-à-dire un traitement contre le rhume des foins, vous devez arrêter ce traitement une semaine avant le test pollen, sous peine de le rendre faussement négatif et donc totalement invalide.
(1) https://www.ameli.fr/assure/sante/examen/analyse/deroulement-bilan-allergologique